Prof. Iyer s'associe à Chris Mushquash, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé mentale et les dépendances chez les Autochtones; auxjeunes, aînés, communautés, dirigeants, prestataires de services et organisations autochtones), ainsi qu’aux initiatives provinciales de services intégrés pour les jeunes (SIJ) et à des chercheurs de partout au Canada pour développer et codiriger un réseau de recherche sur les services pour les jeunes autochtones dans le cadre de l’initiative RR-SIJ des IRSC. Ce travail s’appuie sur les efforts du Conseil autochtone ACCESS Esprits ouverts depuis 2014.
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Nous reconnaissons les effets persistants du colonialisme sur le bien-être des jeunes autochtones et le besoin urgent de promouvoir la santé et le bien-être des jeunes autochtones, en particulier ceux confrontés à des inégalités supplémentaires liés au genre, à la pauvreté, aux identités croisées, à l'éloignement, etc. Notre réseau identifie, développe, teste et met en œuvre des pratiques et des innovations judicieuses telles que l’adaptation de programmes basée sur la terre, des rôles pour les travailleurs communautaires ou non-spécialistes et des interventions « occidentales » adaptées et alignées sur le concept du « double regard». Il pose également de nouvelles questions sur la manière dont les jeunes autochtones, les prestataires de services et les décideurs perçoivent l’acceptabilité et l’adoption d’un système de santé apprenant.
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La gouvernance inclusive est au cœur de notre approche. Notre équipe suit les principes de la recherche participative communautaire, qui valorise diverses formes de connaissances et d'expériences vécues ; et met l'accent sur le respect et le co-apprentissage entre les chercheurs et les partenaires communautaires. Ceci est conforme à l'Énoncé de politique des trois Conseils sur la recherche impliquant les Premières Nations, les Inuits et les Métis du Canada. Notre approche s'aligne également sur les principes de propriété, de contrôle, d'accès et de possession (PCAP) des Premières Nations selon lesquels les priorités et les processus de recherche pour la collecte, le partage, l'accès aux données et l'utilisation des résultats sont déterminés et contrôlés par les Premières Nations. Il se base également sur les principes d’avantage collectif, d’autorité de contrôle, de responsabilité et d’éthique (CARE) pour la gouvernance des données autochtones.
Les objectifs plus larges de notre réseau sont d’identifier les résultats, les interventions et les mesures culturellement et contextuellement pertinents, intégrer les modes de connaissance autochtones aux systèmes de santé apprenants et aux services intégrés pour les jeunes et contribuer à améliorer les services ainsi que la santé mentale et le bien-être des jeunes autochtones.