Les jeunes confrontés à un premier épisode de psychose peuvent obtenir une rémission complète de la psychose plus de 8 fois sur 10, cependant, les retards dans la prise en charge du traitement diminuent la probabilité de ce résultat. Depuis 1997, le Programme d’évaluation, d'intervention et de prévention des psychoses (PEPP) de London, en Ontario, a établi un délai maximal de 72 heures pour que tous les jeunes orientés vers le programme se voient offrir un rendez-vous. Offrir un accès rapide aux soins réduit la durée des psychoses non traitées, améliorant ainsi l’efficacité de l’intervention précoce.
Cette étude examine la prestation rapide de services dans les programmes d’intervention précoce à travers le Canada et l’impact de la Covid-19 sur la prestation des services et sur les politiques. Nous menons des entrevues semi-structurées avec des gestionnaires de programmes et des prestataires de soins de santé mentale œuvrant pour des programmes d'intervention précoce partout au Canada. Les entretiens comprennent des questions évaluant les défis perçus, les éléments facilitants, les stratégies employées pour atteindre la recommandation de 72 heures et les pratiques actuelles utilisées au sein du programme. Nous menons également des entrevues semi-structurés avec des jeunes et des familles, en abordant des sujets tels que la connaissance des politiques de délai de prestation de services et l'expérience en matière d'accès rapide aux services.
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